João Gilberto

  1. Chega de Saudade / O Amor, O Sorriso E A Flor / João Gilberto (Odeon Brasil, 1959-60-61) sont les trois albums rassemblés sur le CD O mito ou The Legendary João Gilberto. C’est le recueil des premières versions des chansons emblématiques de la bossa nova, interprétées par son meilleur ambassadeur, João Gilberto, chanteur perfectionniste jusque dans sa douceur. On y découvre les futur classiques de Jobim comme Chega de Saudade, Desafinado, Samba de uma nota só, Insensatez, O Amor Em Paz, Corcovado ou encore A Felicidade mais aussi d’autres chansons devenues des standards comme Manha de Carnaval, O pato ou O Barquinho.
  2. Getz/Gilberto (Verve, 1963) est la rencontre au sommet des trois plus importants artistes de la bossa à leur meilleur moment: João Gilberto au chant et à la guitare, Antonio Carlos Jobim au piano et Stan Getz au saxo. Ce disque contient les fameuses versions de Garota de Ipanema, Desafinado et Corcovado. Ce sont aussi les débuts de Astrud Gilberto.
  3. João Gilberto En Mexico (Orfeon, 1970) est peu connu. Il contient quelques chansons en espagnol comme Besame Mucho.
  4. João Gilberto (Polydor Brasil, 1973) (l’album blanc). Très dépouillé, avec des versions longues des chansons, un peu dans le style des enregistrements publics, il contient Aguas de março, Izaura, E Preciso Perdoar et la magnifique Eu Vim Da Bahia.
  5. Amoroso (Warner/WEA Brasil, 1977), arrangé par Claus Ogerman, bien qu’un peu trop noyé dans le mixage des violons contient la plus belle chanson de tous les temps (selon moi, bien sûr), Wave, ainsi que d’autres merveilles.
  6. Brasil (Warner, 1981). Édité sur le même CD que Amoroso, Brasil est un disque collectif avec Caetano Veloso, Gilberto Gil et Maria Bethania, un peu trop sucré à mon goût. Le meilleur : la version de Brasil.
  7. João (Polydor, 1991). L’avant dernier album en studio de Gilberto est plus samba et chanson que bossa et ne contient aucune chanson de Jobim mais une version superbe de Que reste-t-il de nos amours?
  8. João Voz E Violao (Mercury, 1999/Verve, 2000). La voix est fatiguée. Ou peut être est-ce la prise de son ou le mixage. Pour la première fois l’étincelle ne s’allume pas dans ce disque.
  9. João Gilberto In Tokyo (Verve/Universal Classics, 2004). Beaucoup mieux que le précédant, on retrouve ici la magie du chanteur. Bossas et sambas.
Evaristo, février 2005
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